Ah, La Prophétie de l’Horloge. Rien que le titre donne envie de dépoussiérer la vieille pendule du grenier (ou d’investir dans une horloge vintage si, comme moi, vous êtes plus Netflix que bricolage). Ce film, réalisé par Eli Roth, nous embarque dans une aventure où la magie, l’humour et une pointe de frissons se rencontrent dans un cocktail savoureux. Préparez votre baguette magique et votre sens de l’émerveillement, car on décortique ce film comme on démonterait une horloge – avec précision et un zeste de folie !
L’histoire suit Lewis, un jeune garçon orphelin qui emmenage chez son oncle Jonathan (Jack Black), un sorcier excentrique avec une passion pour les robes de chambre étranges. Leur maison, un gigantesque manoir gothique, cache une horloge mystérieuse qui pourrait précipiter la fin du monde. Avec l’aide de leur voisine Florence (Cate Blanchett, absolument divine), le duo improbable doit déjouer un complot maléfique.
Le scénario est une montée en puissance : on commence par des bougies qui s’allument toutes seules et on termine avec des citrouilles zombies. Oui, vous avez bien lu. L’histoire oscille entre moments drôles, scènes effrayantes (pour les plus jeunes, surtout), et émotions tendres. À ce rythme, on ne s’ennuie jamais, mais certains spectateurs pourraient trouver que le film s’éparpille un peu, comme une horloge dont les aiguilles tournent dans tous les sens.
Impossible de parler du film sans évoquer ses deux stars principales. Jack Black est fidèle à lui-même : exubérant, hilarant et un brin loufoque. Ses grimaces et son charisme naturel apportent une énergie contagieuse à chaque scène. Cate Blanchett, quant à elle, campe une Florence aussi sarcastique que raffinée. Les échanges piquants entre les deux personnages sont parmi les meilleurs moments du film. Imaginez une dispute entre un chat et un paon dans un salon victorien – c’est à peu près ça.
Cependant, on regrette que Florence soit parfois cantonnée à un rôle secondaire. Vu le talent de Blanchett, on aurait aimé qu’elle ait un peu plus de scènes pour briller.
Si l’intrigue ne révolutionne pas le genre, le film compense largement avec son esthétique. Le manoir de Jonathan est un véritable personnage à lui tout seul, regorgeant de recoins secrets, de meubles animés et d’ambiances lumineuses changeantes. Les effets spéciaux sont globalement réussis, bien que certains monstres numériques puissent paraître un peu datés. Mais bon, on pardonne tout à une citrouille zombie, non ?
Les + :
Un casting en or avec une alchimie évidente.
Une ambiance à mi-chemin entre le conte de fées et le film d’horreur pour enfants.
Des dialogues pleins d’humour et de charme.
Une maison ensorcelée qui vaut à elle seule le visionnage.
Les - :
Quelques longueurs dans le déroulement.
Une intrigue parfois trop prévisible pour les adultes.